Le Déficit foncier : quels sont les travaux que l'on peut-on déduire de ses revenus ?

Acheter un bien ancien permet au propriétaire d’obtenir un déficit foncier s’il souhaite faire des travaux. Cependant, il faut savoir que seuls certains chantiers liés à l’amélioration écologique du bien ou à son agrandissement peuvent être déduits par la suite.

Comment ça marche ? Century21 Longchamp vous l'explique en quelques mots !

Souvent méconnu, le déficit foncier représente pourtant un avantage fiscal intéressant pour un propriétaire. Si ce dernier investit dans un bien ancien et qu’il le propose par la suite en location, il peut obtenir des réductions fiscales s’il fait des travaux. Cela permet de rendre le logement plus confortable pour les locataires tout en augmentant sa valeur, tant à la revente qu’à la location. Néanmoins, de simples travaux de peinture ne permettent pas de bénéficier d’une déduction au titre du déficit foncier. 

Quels travaux rentrent dans le déficit foncier ?

Seuls les travaux visant à améliorer de manière significative, à entretenir ou à réparer le logement peuvent constituer le déficit foncier. Autrement dit, cela doit concerner des travaux d’amélioration comme l’installation d’un chauffe-eau, d’un ascenseur (dans le cas d’un immeuble), ou du tout-à-l’égout. Toutes les réparations indispensables au bon fonctionnement du lieu sont aussi prises en compte, ainsi que l’ajout d’une pièce, ou la reconstruction suite à un sinistre.  

Est-ce que le montant annuel de la déduction est plafonné ?

Précision à connaître, la totalité du montant des travaux doit avoir été payée lors de l’année d’imposition déclarée. Ensuite, on applique un plafond annuel de déductions. Ce dernier est fixé à 10.700 euros pour un propriétaire donnant à louer une maison ou un appartement. Cependant, si l’appartement proposé à la location se trouve dans un immeuble bénéficiant de l’amortissement dit "Périssol", ce plafond peut monter jusqu’à 15.300 euros.